Action ou réaction ?

« Si les portes de la perception étaient nettoyées, toute chose apparaîtrait à l’homme telle qu’elle est, infinie. »

William Blake

Le contexte de nos réactions.

Chaque jour, depuis la naissance, nous percevons de multiples informations sensorielles. Parce que nous sommes tous différents de par notre culture, notre éducation, notre vécu, nos convictions, nos apriori, nos préjugés, nos émotions, ces perceptions sont reçues et vécues différemment pour chacun d’entre nous.

Aussi, dans un contexte de vie changeant (transports, travaux…), nos obligations de tous les jours (rentabilité au travail, réunions, responsabilités familiales…) nous sommes la plupart du temps très sollicités. Il est donc très facile de tomber dans des « habitudes répétitives »des gestes qui s’altèrent et deviennent nocives pour notre santé physique et/ou mentale. Nous nous mettons à réagir et ces « réactions » s’installent et s’ancrent progressivement dans notre manière de nous utiliser.

Quelques exemples de réactions :

Avez-vous l’habitude de baisser les bras et de vous mettre à déprimer et à pleurnicher ? Avez-vous l’habitude de vous transformer en diable pour avoir le dernier mot ?

Numériser 4               Numériser 6 20.09.17 2

Avez-vous l’habitude de fuir afin de ne plus rien voir ni entendre ?

Avez-vous l’habitude de subir?

Numériser 8                 Numériser 4 20.11.21 2

Avez-vous constaté que par moment, vous faites « trop vite ou de travers »?

Avez-vous répondu trop vite à un collègue?

Avez-vous l’habitude de dire « oui » à tout pour faire plaisir et ne pas décevoir?

Ou bien, plus simplement : avez-vous remarqué que par moment vous déformez votre cou lorsque vous êtes stressé ou inquiet? Ou tout simplement devant votre ordinateur?

Avez-vous l’habitude de plier votre colonne vertébrale lorsque vous êtes assis pour manger? Ou pour mettre vos chaussures?

 

Choisir l’ « action » plutôt que la « réaction » pour améliorer sa coordination.

Face aux innombrables stimuli, il est possible de changer ses habitudes de réactions. Dans un premier temps, il est nécessaire de prendre quelques secondes de pause qui permettront d’observer quelle est la « réaction » qui vous est familière.

Ces quelques secondes de « pause » vous aideront à ne pas réagir immédiatement, en laissant se dissiper la première émotion qui est en général le moteur de nos réactions.

Cette émotion passée, il est possible « d’agir » différemment et non de « réagir ». Il est possible de faire des choix : 1) Choisir de « réagir de la manière connue ». 2) Choisir de « ne rien faire ». 3) Choisir d’« agir différemment ».

En fait, vous vous occupez de vous-même. Le stimulus n’est qu’extérieur à vous. Le stimulus n’est pas votre problème.

Zen2

Avec ce temps d’arrêt, vous pouvez prendre le temps de vous recentrer sur vous-même et de dire « stop » à votre réaction première.
À ce moment, il est possible de faire ses propres choix : « réagir » ou « agir »… en conscience.